François Coutureau Commander

TVA Module 54 : facturaction électronique structurée

1 heures 59,00 €
Intervenant réputé auprès des instituts, François Coutureau est premier attaché des Finances, Services centraux TVA – SPF Finances. En tant que conseiller, il intervient fréquemment auprès des Services Centraux TVA de l'Administration Générale de la Fiscalité. Il fait également partie des collaborateurs scientifiques de l’ULg–Tax Institute.
Retour à l’aperçu

Comprendre ll’obligation de facturation électronique structurée en Belgique et son impact pratique sur la gestion TVA des entreprises

La facturation électronique structurée devient un pivot TVA en Belgique dès le 1er janvier 2026 : elle remplace l’échange de PDF par un flux de données standardisé qui s’intègre automatiquement dans les systèmes comptables et prépare le futur e-reporting issu de ViDA. Cette évolution vise surtout la lutte contre la fraude et l’accélération des contrôles, mais elle oblige aussi les entreprises à adapter leurs outils et leurs réflexes, même lorsqu’elles ne facturent qu’à des particuliers, car elles devront au minimum savoir recevoir ces factures. Le contenu suit l’importance et les obligations, puis les conditions d’application, et se termine par un résumé et des questions.

D’abord, le rôle de la facture s’impose : sans mentions correctes, le droit à déduction vacille, et l’administration sanctionne vite les erreurs de forme qui masquent une erreur de TVA. Ensuite, la différence entre facturation structurée et e-reporting se clarifie : l’une organise l’échange via Peppol/Peppol BIS, l’autre permettra plus tard la captation des données par l’État.

Puis viennent les critères décisifs : l’obligation naît seulement si trois conditions se combinent, liées à l’émetteur établi en Belgique (avec des exclusions ciblées), au récepteur qui doit communiquer un numéro TVA belge, et à une opération localisée en Belgique. Des cas concrets montrent les pièges : opérations entre deux Belges sans obligation si le numéro communiqué est étranger, exportations qui y entrent, services matériellement exécutés à l’étranger qui en sortent, ou clients totalement exemptés qui restent hors du champ. Les notes de crédit suivent la même logique que la facture d’origine, et l’autofacturation reste possible avec accord et procédure d’acceptation.

Cette formation donne une méthode simple pour décider quand émettre, quand seulement pouvoir recevoir, et comment sécuriser les corrections. Maîtriser ces règles évite des blocages opérationnels et permet de gagner en automatisation dès 2026, avant l’étape du reporting.

Contenu de la formation

1 Importance et obligations
2 Conditions
3 Résumé et questions